INCONCEPT participe au projet Artic LNG 2 lancé en Russie

Après le succès de Yamal LNG, Total et Novatek ont décidé de s’unir à nouveau pour le lancement d’un projet de grande ampleur : Artic LNG 2. Il se caractérise par l’extraction de gaz naturel liquéfié dans l’Arctique russe.  

Situé à une trentaine de kilomètres du précédent projet, le site d’Artic LNG 2 se localise dans la péninsule de Gydan en Sibérie. 

L’ensemble sera composé de trois trains de production d’une capacité de 6,6 millions de tonnes par an de GNL chacun, et d’au moins 1,6 Mtpa de condensat de gaz stable. La capacité totale des trois trains sera de 19,8 Mtpa et leurs lancements respectifs auront lieu en 2023, 2024 et 2026. 

“Il est prévu qu’Arctic LNG 2 atteigne une capacité de production de 19,8 millions de tonnes par an, en puisant dans plus de 7 milliards de barils équivalent pétrole de réserves de gaz.”

Siemens est responsable de la fourniture des équipements de compression pour la liquéfaction et TechnipFMC est en charge de l’ingénierie, de la fourniture des équipements et de la construction des trois trains.  

Un certain nombre d’opérations telles que la conception technique préliminaire (FEED), la préparation du site, la construction des installations d’alimentation électrique ou le forage des puits de production sont terminés.

Les participants du projet, soit Novatek à 60% et Total, CNOOC, CNPC et Mitsui-Jogmec à 10% respectivement, ont approuvé la décision finale d’investissement en septembre 2019. 

“Afin de lancer le projet au maximum de sa capacité, ces dépenses sont estimées à plus de 21 milliards de dollars.”

Ce projet sera tout de même différent de Yamal LNG. Tout le concept technique de la partie liquéfaction a été revu.

Une usine est construite à Belokamenka, près de Mourmansk et est partagée en trois trains. Chaque train sera posé sur une barge en béton qui sera remorquée depuis Mourmansk jusqu’à l’embouchure de l’Ob. Cette barge sera ensuite déposée au fond de la rivière, juste en face du champ gazier, puis sera connectée aux différents réseaux de pipelines de collecte de gaz. Le GNL sera ensuite exporté en Asie ou dans le bassin Atlantique.

Ce concept pourra ensuite être déployé sur d’autres champs de gaz de la péninsule de Yamal et de celle de Gydan. 

“La conception de ces plateformes gravitaires flottantes (GBS) est une véritable innovation technologique.“

L’usine de Mourmansk assure leur fabrication. Ce lieu comprend deux cales sèches pour la construction des GBS et des installations pour la fabrication des modules topside. 

Il permettra de participer au développement économique de la région, notamment par la création de nouveaux emplois dans le domaine de l’ingénierie. Cela contribue aussi à construire une base technique de pointe pour l’extraction du gaz naturel liquéfié en Russie.

“Il permettra à la Russie d’accentuer sa position stratégique dans l’extraction de GNL.” 

Il s’agira de la troisième usine de GNL présente en Russie. Le pays devient le numéro deux mondial dans l’extraction de cette matière première, juste derrière les États-Unis. Grâce à des projets comme celui-là, Cédigaz prévoit une multiplication par deux de la part de marché du pays d’ici 2040.

Combiné à la volonté de relocaliser la fabrication des équipements et des matériaux en Russie, les dépenses d’investissement par tonne de GNL seront considérablement réduites. Cela équivaudrait à une diminution de 30% par rapport au projet Yamal.

Depuis plus de trois ans, INCONCEPT travaille sur la structure des modules topside en participant aux études de conception, de transport transocéanique et d’installation de modules de production.

Exemple de Modèle de calcul SACS pour un module de topside (56m x 30m x 30m) :

Le transport transocéanique engendre d’importants efforts dynamiques et cycliques. Des modèles de calcul en éléments finis sont créés afin de vérifier les interfaces entre les modules et les navires de transport. En effet, les structures sont fabriquées en Chine puis transportées jusqu’à Mourmansk, en Russie.  

“Nous devons être certains que les structures resteront en place pendant 30-40 ans sans rupture.”

Vous avez un projet Offshore, Subsea ou Naval ? Notre entreprise est composée d’une équipe d’ingénieurs formés pour travailler sur des problématiques techniques complexes. Parlons de votre projet !